Mémorial Sud-Africain de Longueval

Delville Wood,

le bois du diable

Surnommé Delville Wood de l’anglais Devil’s Wood, le bois du diable, il est à lui-seul le symbole du sacrifice de la nation sud-africaine dans le conflit. A la mission de tenir le bois « à tout prix », les soldats ont répondu. Pendant cinq nuits et six jours, ils luttèrent contre diverses unités du 4^ème Corps d’Armée allemand. Surpassés en nombre et attaqués sur trois côtés, pratiquement décimés, ils parvinrent après d’âpres combats, allant jusqu’au corps à corps, à conserver une partie du bois. Ravagé par les combats, le bois fut replanté et réaménagé dans les années vingt afin d’y accueillir le Mémorial National sud-africain. Il y fut décidé que le bois resterait à jamais la sépulture des soldats qui y reposaient. Encore aujourd’hui, trous d’obus et restes de tranchées sont visibles et au milieu, des centaines de soldats enterrés.

Le musée de Longueval 

Conflits du XX^ème siècle 

Aujourd’hui, le site est dédié à tous les Sud-Africains tombés au cours des divers conflits du XX^ème siècle, en Afrique, en Europe et au Proche-Orient. Des souscriptions publiques furent levées pour l’édification du monument. Sa conception a été confiée à Sir Herbert Baker, un des principaux architectes de l’Imperial War Graves Commission.

Inauguré le 10 octobre 1926, une large avenue bordée d’une double rangée de chênes conduit à la Grande Arche du Monument. Les dédicaces du monument sont en anglais et en afrikaner. Le dôme est surmonté d’une statue en bronze, œuvre d’Alfred Turner, représentant Castor et Pollux menant un cheval de combat et s’étreignant la main en signe d’amitié. Ils représentent l’union de tous les peuples d’Afrique du Sud dans leur détermination à défendre leurs idéaux communs. Un musée à l’arrière commémore les 25 000 volontaires Sud-Africains, hommes et femmes de toutes races et de toutes religions, tombés au cours des trois guerres.