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Les jardins de la Paix

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Les Jardins de la Paix

Commémorer les morts de la Grande Guerre autrement

Pendant la Grande Guerre, les Hauts-de-France et la Somme sont devenus des champs de bataille meurtriers où sont morts des milliers de soldats.

Pour ne pas oublier cet événement, Arts & Jardins - Hauts-de-France et la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale se sont associés en 2018 pour créer les Jardins de la Paix. Ces jardins de la Paix sont pensés par des équipes d'artistes paysagers, originaires des nations engagées dans le conflit de la Première Guerre mondiale, et se trouvent à proximité des lieux de mémoire : après la destruction, la nature reprend vie.

La Somme possède cinq de ces Jardins de la Paix.

En savoir plus sur tous les Jardins de la Paix

Mémorial sud-africain Longueval©Somme Tourisme - Laurent Desbois/Lwood
Jardin de la paix Péronne©Yann Monel
Jardin de la paix Thiepval©Yann Monel
Jardin de la paix Péronne©Yann Monel
Jardin de la paix Thiepval©Yann Monel
Mametz wood© Somme Tourisme-LM

Les Jardins de la Paix de la Somme

 

Thiepval - Trwy goetir yn ysgafn (A travers la forêt à la légère) : ce jardin gallois (auteurs : Dan Bowyer & Andrew Fisher Tomlin) rend hommage aux soldats du Pays de Galles disparus pendant la Bataille de la Somme de 1916. Il est constitué d’un ruban en chêne gallois et de pierre de Portland : long de 33 mètres, il symbolise le lien entre le passé et l’avenir. Ce jardin est constitué d’érables, de charmes et de primevères, qui est la fleur des bois préférée des Gallois. Ce jardin de la paix se trouve à proximité du mémorial de Thiepval.

Thiepval - Pax Dryades : ce jardin de la paix anglais (auteurs : Helen & James Basson) s’inspire des destructions provoquées par la guerre : les tas de craie représentent des trous d’obus inversés et le promeneur est invité à marcher sur un plancher en bois symbolisant les tranchées. Parmi la végétation, on retrouve des hêtres, viornes, cornouillers et aubépines qui, au fil des ans, doivent recouvrir les cicatrices laissées par la guerre.

" L'art du jardin comme la vie reste éphémère, sujet aux intempéries, aux changements climatiques, et parfois à la destruction de la guerre" - Gilbert Fillinger (Directeur d'Art & Jardins - Hauts de France)
Jardin de la paix Thiepval©Yann Monel
Cimetière chinois nolette@Nicolas Bryant
Mémorial sud-africain Longueval©Somme Tourisme - Laurent Desbois/Lwood
Tranchées bois de Longueval©Somme Tourisme - Laurent Desbois/Lwood

Péronne - Le jardin d’Eutychia : représentant l’Irlande et l’Irlande du Nord (auteurs : Peter Donegan & Ian Price), ce jardin se situe dans les douves du château de Péronne, ce qui le rend invisible depuis la rue. Des tables de pique-nique, sous des arbres fruitiers (pommiers, poiriers, cerisiers) permettent aux visiteurs de se poser, avant ou après la visite à l’Historial de la Grande Guerre. Ils sont d’ailleurs invités à cueillir les fleurs et les fruits présents sur le site. Eutychia est la déesse grecque du bonheur et de la joie : ce jardin de la paix est donc un lieu de convivialité, en opposition à la guerre qui s’est déroulée en ce même endroit, il y a plus de 100 ans.

Noyelles-sur-mer - Les dimensions de la Paix : ce jardin chinois (auteurs : Tian Tian, Di Wang, Junmin Chu & Laurent Gouyou-Beauchamps) est implanté à côté du cimetière chinois de Noyelle-sur-Mer, plus grand cimetière chinois d’Europe. Le visiteur est invité à emprunter le chemin d’ardoises, qui mène jusqu’à un banc en pierre : sur la surface est retranscrite en caractères chinois une partie du journal de Gu Xingqing (membre du Chinese Labour Corps et seul auteur chinois d’un livre sur la Première Guerre mondiale). Cet extrait raconte la célébration de la fin de la guerre.

Amiens - Le jardin des songes : ce jardin australien (auteurs : Pascale Dalix, Kévin Michels, Claire Brown, Anton James & Harrison Lillis) se trouvant au pied des remparts de la Citadelle d’Amiens, sera inauguré le 24 avril 2025, soit à la veille de l’Anzac Day. Il rend hommage aux troupes australiens qui ont évité la prise d’Amiens pendant la Grande Guerre. Les îlots de terre symbolisent les stigmates de la Grande Guerre et le bois noirci évoque l'atmosphère des tranchées. La terre ocre et les briques concassées au sol rappellent les terres rouges du bush Australien. Dans ce jardin se trouve un pin de Wollemi : espèce existante depuis 200 millions d'années, elle est emblématique de l'Australie et est classée au patrimoine mondial de l'humanité.